C'est un événement exceptionnel qui attend la Fondation Pierre Gianadda à Martigny. Mercredi 10 mai, la toile «Impression, soleil levant», de Monet entrera pour un mois dans ses murs. Une première en Suisse qui n'est pas sans contraintes.
C’est le tableau qui a donné son nom au mouvement pictural l’impressionnisme. «Impression, soleil levant», de Claude Monet, sera exposé durant un mois, dès le mercredi 10 mai, à la Fondation Pierre Gianadda à Martigny, jusqu’à la fin de l’exposition «Monet, Hodler, Munch», le 11 juin.
A quelques jours de l’arrivée de ce tableau mythique, le maître de la Fondation, Léonard Gianadda, explique en quoi la présence de ce tableau – visible pour la première fois en Suisse – constitue un événement d’une énorme ampleur, les contraintes qu’elle imposera, et les avantages qu’en retirera le lieu d’exposition.
Quand on demande à Léonard Gianadda si faire venir à Martigny «Impression, soleil levant» est un rêve qui se réalise, il corrige immédiatement: « Ce n’est même pas un rêve! C’est juste quelque chose d’inimaginable. Je n’aurais même pas osé le demander : ce tableau, c’est la Joconde de l’impressionnisme. Pour l’exposition de Monet chez Beyeler à Bâle, ils ne l’ont pas. A Paris, il y a quatre ans au Grand Palais, ils ne l’ont pas eu. Et il vient à Martigny! Ils m’ont laissé choisir la période à laquelle je voulais l’exposer et j’ai choisi la fin de l’exposition, à une période où la température est meilleure et les routes moins mauvaises qu’en hiver.»





