Chez Nous - 06 novembre 2025, 08:00

Pensez à la Petite Patrie

Pensate alla Petite Patrie

Dopo l’elezione del nuovo Presidente Stefano Aggravi e la nomina dell’Ufficio di Presidenza, il Consiglio Valle entra finalmente nelle sue piene funzioni. È il momento in cui l’Assemblea torna a pulsare, in cui ogni consigliere — maggioranza o opposizione che sia — deve ricordare di rappresentare prima di tutto la Petite Patrie, non una sigla di partito.

Trentacinque donne e uomini siedono oggi nei banchi del Consiglio regionale, chiamati a scrivere una pagina nuova per la Valle d’Aosta. Non basta gestire l’ordinario, non basta il gioco dei veti o delle convenienze elettorali. Serve uno scatto d’orgoglio, uno slancio collettivo per far respirare di nuovo quell’autonomia che rischia di diventare un ricordo, più che un progetto.

Aggravi, nel suo discorso di insediamento, ha parlato del Consiglio come del “cuore battente dell’autonomia valdostana”. È un’immagine potente, ma perché quel cuore continui a battere, serve sangue buono: quello del dialogo, dell’ascolto e della responsabilità condivisa. Il pluralismo politico è una ricchezza, ma diventa sterile se si riduce a fazione, a rissa, a chiusura.

Oggi la Petite Patrie ha bisogno di un Consiglio che torni a parlare il linguaggio del futuro: lavoro, giovani, sanità, mobilità, casa, ambiente, energia, scuola. Ha bisogno di una politica che smetta di specchiarsi nel passato e si metta finalmente al servizio dei valdostani, di chi ogni giorno fa i conti con le difficoltà concrete di vivere e lavorare in montagna.

Pensate alla Petite Patrie, dunque. Non come a un’idea romantica da evocare nei discorsi solenni, ma come a una responsabilità quotidiana. Lasciate da parte la casacca partitica, le logiche di appartenenza e i calcoli di potere. Restituite ai valdostani un Consiglio che sappia discutere, proporre, decidere.

Perché l’autonomia non si difende con le parole: si rinnova con i fatti, con la serietà, con la capacità di guardare avanti. E questo — oggi più che mai — dipende da voi, trentacinque custodi della Petite Patrie.

Pensate alla Petite Patrie

Après l’élection du nouveau Président Stefano Aggravi et la nomination du Bureau de la Présidence, le Conseil de la Vallée entre enfin dans l’exercice complet de ses fonctions. C’est le moment où l’Assemblée recommence à battre, où chaque conseiller – majorité ou opposition confondues – doit se rappeler qu’il représente avant tout la Petite Patrie, et non un simple sigle politique.

Trente-cinq femmes et hommes siègent aujourd’hui dans l’hémicycle régional, appelés à écrire une nouvelle page pour la Vallée d’Aoste. Il ne suffit plus de gérer l’ordinaire, ni de se perdre dans le jeu des vetos ou des calculs électoraux. Il faut un sursaut de fierté, un élan collectif pour redonner souffle à cette autonomie qui risque de devenir un souvenir plutôt qu’un projet.

Aggravi, dans son discours d’investiture, a parlé du Conseil comme du « cœur battant de l’autonomie valdôtaine ». L’image est forte, mais pour que ce cœur continue de battre, il faut un sang sain : celui du dialogue, de l’écoute et de la responsabilité partagée. Le pluralisme politique est une richesse, mais il devient stérile lorsqu’il se réduit à la faction, à la querelle, à la fermeture.

Aujourd’hui, la Petite Patrie a besoin d’un Conseil qui parle à nouveau le langage de l’avenir : travail, jeunesse, santé, mobilité, logement, environnement, énergie, école. Elle a besoin d’une politique qui cesse de se contempler dans le passé et se mette réellement au service des Valdôtains, de ceux qui affrontent chaque jour les difficultés concrètes de vivre et de travailler en montagne.

Pensez à la Petite Patrie, donc. Non pas comme à une idée romantique à évoquer dans les discours solennels, mais comme à une responsabilité quotidienne. Mettez de côté la casaque partisane, les logiques d’appartenance et les calculs de pouvoir. Rendez aux Valdôtains un Conseil capable de débattre, de proposer, de décider.

Parce que l’autonomie ne se défend pas avec des mots : elle se renouvelle par les faits, par le sérieux, par la capacité de regarder vers l’avenir. Et cela – aujourd’hui plus que jamais – dépend de vous, les trente-cinq gardiens de la Petite Patrie.

piero.minuzzo@gmail.com