Il progetto di un grande movimento autonomista rischia di naufragare per l’egoismo degli Autonomisti di Centro, che confondeno la forza con la pretesa.
C’è un’immagine che rende bene l’idea della situazione: una casa appena ristrutturata, dove i vecchi inquilini avevano finalmente deciso di tornare a vivere insieme, ma in cui qualcuno pretende ora di scegliere da solo le stanze più grandi. Così appare oggi il fronte autonomista valdostano, dopo anni di divisioni, litigi, scissioni e ritorni, messo di nuovo in pericolo da un atteggiamento miope e arrogante del Centro Autonomista.
La responsabilità, diciamolo chiaramente, è tutta lì: sei consiglieri regionali che pretendono cinque posti apicali. È una richiesta che non ha né senso politico né rispetto istituzionale. È la fotografia di una fame di potere che rischia di cancellare in pochi giorni mesi di lavoro e di dialogo.
E dire che, dopo tanto tempo, l’autonomismo aveva ritrovato una prospettiva comune. L’Union Valdôtaine, con i suoi gruppi “figli” tornati sotto il vessillo rossonero, aveva dato un segnale di maturità e responsabilità. Il tentativo era chiaro: superare le ferite e ricostruire, insieme, una casa per chi crede ancora nell’autonomia come valore, non come alibi.
Ma come sempre, la storia recente della Valle d’Aosta ci ricorda che ogni ricomposizione nasconde un sabotatore. In questo caso, il nome è quello di Marco Carrel, una figura che, da assessore e da politico di lungo corso, ha spesso preferito la tattica dell’ostruzione al senso di comunità. È lui, in buona parte, a rappresentare la continuità di quel Pour l’Autonomie fondato da Augusto Rollandin – “che il Signore l’abbia in gloria”, verrebbe da dire con ironico affetto – e che più volte si è messo di traverso rispetto al progetto autonomista.
Carrel non ha mai calato un solo atout per sostenere la ricomposizione autonomista. Al contrario: ha persino contrastato la legge elettorale che prevedeva un premio di maggioranza per le coalizioni autonomiste, quella che avrebbe finalmente garantito stabilità politica alla Valle d’Aosta.
Un paradosso, se si pensa che proprio Carrel, da assessore, aveva favorito la nascita del Centro Autonomista con Stella Alpina e Rassemblement Valdôtain, alleandosi poi con Azione per conquistare sei seggi in Consiglio regionale.
E oggi, ironia della sorte, proprio quella stessa Stella Alpina si trova di fronte a un bivio: decidere se salvare l’autonomismo o se condannarlo definitivamente all’irrilevanza.
Perché la verità è semplice: se continua a stare al fianco di chi pensa più alle poltrone che alla Valle d’Aosta, l’autonomismo sarà un corpo forte ma con due ali deboli – costretto a reggersi su Pd e Forza Italia, partner più di necessità che di convinzione.
L’Union Valdôtaine ha fatto la sua parte, ha mostrato equilibrio, ha cercato il dialogo. Ora tocca agli altri dimostrare di voler davvero bene a questa terra.
Perché l’autonomia non si difende pretendendo cinque poltrone, ma garantendo un solo valore: il bene collettivo della Valle d’Aosta.
Autonomismo bistrattato
Le projet d’un grand mouvement autonomiste risque de s’effondrer à cause de l’égoïsme du Centre Autonomiste, qui confond la force avec la prétention.
On pourrait décrire la situation par une image simple : une maison tout juste rénovée, où les anciens habitants avaient enfin décidé de revenir vivre ensemble, mais où certains exigent maintenant les plus grandes pièces. Voilà à quoi ressemble aujourd’hui le front autonomiste valdôtain, après des années de divisions, de querelles et de scissions, à nouveau menacé par l’attitude myope et arrogante du Centre Autonomiste.
La responsabilité, disons-le sans détour, repose entièrement sur ses épaules : six conseillers régionaux qui réclament cinq postes de premier plan. Une demande absurde, sans fondement politique ni sens institutionnel. C’est le symbole d’une soif de pouvoir qui risque d’effacer en quelques jours des mois d’efforts et de dialogue.
Et pourtant, après tant de temps, l’autonomisme semblait avoir retrouvé une perspective commune. L’Union Valdôtaine, avec ses groupes “issus” qui avaient retrouvé le drapeau rouge et noir, avait donné un signe de maturité et de responsabilité. L’objectif était clair : dépasser les blessures du passé et reconstruire ensemble une maison pour ceux qui croient encore à l’autonomie comme à une valeur, et non comme à un prétexte.
Mais, comme toujours, l’histoire récente du Val d’Aoste nous rappelle qu’à chaque réconciliation se cache un saboteur. Cette fois, le nom est celui de Marco Carrel, un politicien chevronné qui, en tant qu’assesseur, a souvent préféré la tactique de l’obstruction au sens de la communauté. Il incarne la continuité de Pour l’Autonomie, fondé par Augusto Rollandin – « que le Seigneur le garde en sa gloire », dirait-on avec une ironie teintée d’affection – et qui, à plusieurs reprises, s’est opposé au projet autonomiste.
Carrel n’a jamais joué la moindre carte maîtresse pour soutenir la recomposition autonomiste. Au contraire, il a même combattu la loi électorale qui prévoyait une prime majoritaire en faveur des coalitions autonomistes, une mesure qui aurait enfin assuré la stabilité politique du Val d’Aoste.
Un paradoxe, quand on sait que c’est justement Carrel, en tant qu’assesseur, qui avait favorisé la naissance du Centre Autonomiste avec Stella Alpina et Rassemblement Valdôtain, en s’alliant ensuite avec Azione pour décrocher six sièges au Conseil de la Vallée.
Aujourd’hui, ironie du sort, cette même Stella Alpina se trouve à un carrefour : décider si elle veut sauver l’autonomisme ou le condamner définitivement à l’insignifiance.
Car la vérité est limpide : si elle continue à soutenir ceux qui pensent plus aux fauteuils qu’à la Vallée d’Aoste, l’autonomisme aura un corps fort mais deux ailes faibles – contraint de s’appuyer sur le Parti démocrate et Forza Italia, partenaires de circonstance plutôt que de conviction.
L’Union Valdôtaine a fait sa part : elle a montré de l’équilibre, cherché le dialogue, pris ses responsabilités.
C’est maintenant aux autres de prouver qu’ils aiment vraiment cette terre.
Parce que l’autonomie ne se défend pas en réclamant cinq fauteuils, mais en garantissant une seule chose : le bien collectif du Val d’Aoste.