Chez Nous - 25 ottobre 2025, 08:00

Manœuvre en morceaux

Manovra a pezzi

Partiti in Consiglio, ripensamenti in Aula: La legge di bilancio varata dal governo centrale appare piena di contraddizioni: votata in fretta al Consiglio dei Ministri, rivista nei dettagli dai partiti in Aula. Un copione già visto che danneggia la coerenza e lascia scoperte soprattutto le esigenze delle regioni autonome come la Valle d’Aosta.

Nel grande teatro della politica economica nazionale, la stesura della manovra finanziaria sembra essere diventata più un rito della maggioranza che un serio esercizio di governo. Tanto è vero che l’ultima bozza presentata al Consiglio dei Ministri — circa 18 miliardi di euro a regime per la manovra 2026.— è stata sbandierata come «seria ed equilibrata», salvo poi lasciare emergere dissidi interni e modifiche dell’ultimo minuto.

I partiti della maggioranza, che al momento del voto sembravano allineati, per poi ripensare e rinegoziare norme marginali — ma che incidono sul messaggio politico e sulla fiducia nei cittadini. Un esempio? Le dichiarazioni ufficiali di compattezza subito seguite da correzioni e precisazioni. 
Si vota in Consiglio, si esulta in conferenza stampa, ma in Parlamento emergono le crepe. Non è più sufficiente approvare la manovra: bisogna farlo non solo nei tempi giusti, ma con un testo che tenga insieme promesse, coperture e visione. Eppure, qui manca qualche pezzo.

La manovra dichiara tagli all’IRPEF per le fasce medie, flat tax sugli aumenti di stipendio e stop alla revisione dell’età pensionabile fino al 2027. Tutto bene in teoria. Ma nella discussione parlamentare emergono i “se” e i “ma”: coperture incerte, misure che beneficiano politicamente certe fasce e penalizzano altre, enti locali lasciati in attesa.
E qui, Piero, entra in scena il tema dell’autonomia: se il grosso delle misure è centralizzato, che spazio rimane per le regioni come la Valle d’Aosta che hanno competenze proprie e finanziamenti speciali?

Nel dibattito nella Camera si lamentava che il testo arrivasse “blindato”, con margini minimi di discussione e un voto di fiducia che stringe tempi e spazio parlamentare. Questa modalità rischia di produrre una legge di bilancio della quale gli stessi deputati e senatori non si sentono pienamente responsabili. Se poi dietro ci sono partiti che in Consiglio dei Ministri votano un testo e poi ripensano in Aula, il messaggio che arriva al cittadino è: «faremo, ma forse».
E questo mina la fiducia e apre la porta all’idea che le regioni periferiche, che pure hanno bisogni specifici, vengano via via tagliate fuori.

Qui apro il tema che più ci tocca da vicino, Piero: in una manovra che si autoproclama “nazionale”, le voci specifiche per le autonomie speciali o i territori montani sembrano relegati a nota a piè di pagina. Il dramma è che se i partiti – al livello nazionale – fanno compromessi continui, difficilmente restano vigili su quanto serve localmente: infrastrutture, digitalizzazione, resilienza territoriale.
Chi controlla che le regole della manovra non penalizzino quelle aree che, come la Valle d’Aosta, hanno costi maggiori (nel trasporto, nella sanità, nel solo fatto di montagna)? Se il testo base viene votato e poi corretto in Aula, quale garanzia viene data alle specificità? Nessuna, se non quella che “vedremo come va”.

Un governo che promette tagli, sostegni, flat tax, ma nello stesso tempo affida più risorse alle banche per coprire la manovra (come segnalato da alcuni osservatori) rischia di far girare la ruota su chi meno può permetterselo.
E il discorso si fa più difficile se sei in una regione autonoma dove il livello di spesa pro capite è diverso, dove il bilancio regionale deve essere compatibile, e dove qualsiasi “freno” centrale diventa un freno doppio.

Ai cittadini (e ai valdostani) chiedo: quando al Consiglio dei Ministri si vota una manovra e poi in Aula i partiti ricuciono pezzi, chi tutela davvero il nostro territorio?
Non servono belle foto di inaugurazione, servono regole chiare, tempi rispettati, risorse certe. Qualcuno dirà: “eh, è la politica, è il compromesso”. Certo — ma quando il compromesso significa che una autonomia come la nostra resta in una “zona grigia”, allora è il momento di alzare la voce.
E se Roma promette, spesso la Valle d’Aosta paga.

Manovra a pezzi: partis au Conseil, revirements en séance: 

la loi de finances adoptée par le gouvernement central apparaît pleine de contradictions : votée rapidement au Conseil des ministres, puis révisée dans le détail par les partis en séance. Un scénario déjà vu qui nuit à la cohérence et laisse particulièrement exposées les besoins des régions autonomes comme la Vallée d’Aoste.

Dans le grand théâtre de la politique économique nationale, l’élaboration de la manœuvre financière semble être devenue davantage un rituel de la majorité qu’un véritable exercice de gouvernement. En effet, le dernier projet présenté au Conseil des ministres — environ 18 milliards d’euros à régime pour la manœuvre 2026 — a été présenté comme « sérieux et équilibré », pour ensuite laisser apparaître des désaccords internes et des modifications de dernière minute.

Les partis de la majorité, qui au moment du vote semblaient alignés, reviennent ensuite sur certaines normes marginales — mais qui affectent le message politique et la confiance des citoyens. Un exemple ? Les déclarations officielles de cohésion, immédiatement suivies de corrections et de précisions.

On vote au Conseil, on exulte en conférence de presse, mais au Parlement apparaissent les fissures. Il ne suffit plus d’adopter la manœuvre : il faut le faire non seulement dans les délais, mais avec un texte qui rassemble promesses, financements et vision. Pourtant, ici, il manque quelques pièces.

La manœuvre prévoit des réductions de l’IRPEF pour les classes moyennes, une flat tax sur les augmentations de salaire et l’arrêt de la révision de l’âge de départ à la retraite jusqu’en 2027. Tout va bien en théorie. Mais dans le débat parlementaire surgissent les « si » et les « mais » : financements incertains, mesures qui bénéficient politiquement à certaines catégories et pénalisent d’autres, collectivités locales laissées dans l’attente.

Et ici, Piero, entre en jeu la question de l’autonomie : si l’essentiel des mesures est centralisé, quel espace reste-t-il pour des régions comme la Vallée d’Aoste qui disposent de compétences propres et de financements spéciaux ?

Dans le débat à la Chambre, on se plaignait que le texte arrive « verrouillé », avec des marges de discussion minimales et un vote de confiance qui réduit le temps et l’espace parlementaire. Cette méthode risque de produire une loi de finances dont les députés et sénateurs eux-mêmes ne se sentent pas pleinement responsables. Et si, derrière, certains partis votent un texte au Conseil des ministres puis reviennent dessus en séance, le message qui arrive au citoyen est : « nous ferons, mais peut-être ».

Et cela mine la confiance et ouvre la porte à l’idée que les régions périphériques, qui ont pourtant des besoins spécifiques, se retrouvent progressivement écartées.

Ici, j’aborde le thème qui nous touche de près, Piero : dans une manœuvre qui se proclame « nationale », les mesures spécifiques pour les autonomies spéciales ou les territoires montagneux semblent reléguées en note de bas de page. Le drame est que si les partis — au niveau national — font des compromis continus, ils sont rarement attentifs à ce qui est nécessaire localement : infrastructures, digitalisation, résilience territoriale.

Qui contrôle que les règles de la manœuvre ne pénalisent pas les zones qui, comme la Vallée d’Aoste, ont des coûts plus élevés (transports, santé, simple fait d’être en montagne) ? Si le texte de base est voté puis corrigé en séance, quelle garantie est donnée aux spécificités locales ? Aucune, sauf un vague « nous verrons ».

Un gouvernement qui promet des réductions, des soutiens, une flat tax, tout en confiant en même temps davantage de ressources aux banques pour financer la manœuvre (comme l’ont signalé certains observateurs) risque de faire peser la charge sur ceux qui ont le moins de moyens.

Et la situation devient encore plus complexe si vous êtes dans une région autonome où le niveau de dépense par habitant est différent, où le budget régional doit être compatible, et où tout « frein » central devient un double frein.

Aux citoyens (et aux habitants de la Vallée d’Aoste), je demande : quand une manœuvre est votée au Conseil des ministres puis retouchée par les partis en séance, qui protège vraiment notre territoire ?

Il ne suffit pas de belles photos d’inauguration : il faut des règles claires, des délais respectés et des ressources garanties. Certains diront : « eh bien, c’est la politique, c’est le compromis ». Certes — mais quand le compromis signifie qu’une autonomie comme la nôtre reste dans une « zone grise », alors il est temps de hausser la voix.

Et si Rome promet, souvent la Vallée d’Aoste paie.

piero.minuzzo@gmail.com