La campagna elettorale volge al termine e domenica 28 settembre si voterà. In questi ultimi giorni, tra sorrisi studiati, stretta di mani e promesse di rinnovamento, emerge con tutta evidenza un paradosso che ormai non sorprende più: molti di coloro che oggi invocano il cambiamento sono gli stessi che negli ultimi anni hanno contribuito, direttamente o indirettamente, a creare problemi e difficoltà nel governo dei nostri comuni e della Regione.
È difficile non notare come certe frasi ricorrano come un mantra: “Adesso bisogna cambiare le cose, rinnovare la politica, riportare trasparenza e ascolto”. Frasi che suonano bene agli occhi di chi guarda da fuori, ma che appaiono ipocrite se si guarda al passato recente. Anni di amministrazione, decisioni affrettate, compromessi opachi, ritardi su servizi, opere incompiute, gestione delle risorse discutibile: tutto ciò sembra sparire dalla memoria di chi oggi si candida a raccogliere voti presentandosi come il “nuovo” o il “salvatore” di problemi che ha contribuito a generare.
Ecco il punto cruciale: la politica non è un film in cui si può cambiare copione all’ultimo momento. La responsabilità si accumula con le decisioni prese e con quelle rinviate, con le scelte che hanno influito sulla vita dei cittadini. Non basta apparire pentiti o recitare lo stupore di fronte a ciò che non ha funzionato: chi governa ha un passivo di credibilità, e in Valle d’Aosta, dove le comunità sono piccole e i rapporti diretti con la politica sono stretti, queste contraddizioni sono immediatamente percepibili.
Questi candidati sanno bene che il cittadino oggi guarda anche ai dettagli: le opere lasciate a metà, i servizi peggiorati, le promesse non mantenute. Eppure, si presentano con la stessa faccia sorridente, parlando di rinnovamento come se non avessero mai fatto parte del problema. Maschere ben confezionate, abilità teatrale, retorica pronta: tutto per convincere che ora tutto cambierà, senza mai assumersi il peso del passato.
Ma c’è un’altra faccia della medaglia. Tra le maschere e le promesse di chi ha amministrato e oggi si propone come alternativa, ci sono persone che hanno mantenuto un approccio autentico, che hanno cercato di fare bene anche in contesti difficili, che hanno ascoltato e reso conto delle scelte, assumendosi responsabilità e non rifugiandosi dietro slogan. Sono loro il vero termometro della politica valdostana: non chi indossa una maschera, ma chi la toglie e affronta la realtà senza illusioni.
Il 28 settembre sarà l’occasione per guardare oltre i sorrisi calibrati e le frasi fatte, per distinguere chi è davvero disposto a cambiare la politica dai responsabili di problemi che oggi si chiamano “errori da correggere”. Perché in Valle d’Aosta, come in ogni comunità viva, le maschere non possono vincere sulla memoria dei cittadini e sugli effetti concreti delle scelte amministrative.
Masques et hypocrites
La campagne électorale touche à sa fin et dimanche 28 septembre, les citoyens voteront. Ces derniers jours, entre sourires étudiés, poignées de main et promesses de renouveau, un paradoxe apparaît avec une clarté évidente, un paradoxe qui ne surprend plus : beaucoup de ceux qui aujourd’hui invoquent le changement sont les mêmes qui, ces dernières années, ont contribué, directement ou indirectement, à créer des problèmes et des difficultés dans la gestion de nos communes et de la Région.
Il est difficile de ne pas remarquer comment certaines phrases reviennent comme un mantra : « Il faut maintenant changer les choses, renouveler la politique, rétablir la transparence et l’écoute ». Des phrases qui sonnent bien aux yeux de ceux qui observent de l’extérieur, mais qui apparaissent hypocrites si l’on regarde le passé récent. Des années d’administration, des décisions précipitées, des compromis opaques, des retards dans les services, des œuvres inachevées, une gestion discutable des ressources : tout cela semble disparaître de la mémoire de ceux qui aujourd’hui se présentent pour récolter des voix en se présentant comme le « nouveau » ou le « sauveur » de problèmes qu’ils ont contribué à créer.
Voici le point crucial : la politique n’est pas un film où l’on peut changer le scénario à la dernière minute. La responsabilité s’accumule avec les décisions prises et celles repoussées, avec les choix qui ont influencé la vie des citoyens. Il ne suffit pas de paraître repentant ou de feindre l’étonnement face à ce qui n’a pas fonctionné : ceux qui gouvernent ont un passif de crédibilité, et en Vallée d’Aoste, où les communautés sont petites et les rapports directs avec la politique étroits, ces contradictions sont immédiatement perceptibles.
Ces candidats savent bien que le citoyen observe aussi les détails : les œuvres laissées à moitié, les services détériorés, les promesses non tenues. Et pourtant, ils se présentent avec le même sourire, parlant de renouveau comme s’ils n’avaient jamais fait partie du problème. Masques bien confectionnés, art théâtral, rhétorique prête : tout pour convaincre que maintenant tout changera, sans jamais assumer le poids du passé.
Mais il y a une autre face de la médaille. Parmi les masques et les promesses de ceux qui ont administré et qui se présentent aujourd’hui comme une alternative, il y a des personnes qui ont gardé une approche authentique, qui ont tenté de bien faire même dans des contextes difficiles, qui ont écouté et rendu compte de leurs choix, assumant leurs responsabilités sans se réfugier derrière des slogans. Ce sont elles le véritable thermomètre de la politique valdôtaine : pas ceux qui portent un masque, mais ceux qui l’enlèvent et affrontent la réalité sans illusion.
Le 28 septembre sera l’occasion de regarder au-delà des sourires calibrés et des phrases toutes faites, de distinguer ceux qui sont vraiment prêts à changer la politique des responsables de problèmes qui aujourd’hui sont appelés « erreurs à corriger ». Parce qu’en Vallée d’Aoste, comme dans toute communauté vivante, les masques ne peuvent pas l’emporter sur la mémoire des citoyens et sur les effets concrets des décisions administratives.