ATTUALITÀ POLITICA - 31 dicembre 2019, 12:00

Uv réaffirme la nécessité de redonner la voix aux électeurs

Une année très difficile s’écoule aujourd’hui. Une année de violentes secousses et de faits divers qui ont bouleversé le monde politique Valdôtain. Hélas, c’est la politique, elle-même, qui arrive à faire encore pire et à donner son image la plus sombre dans cette fin de 2019

Quelques considérations et précisions s’avèrent nécessaires sur les dizaines de déclarations et de communiqués de presse, qui ont presque toujours concerné l’Union Valdôtaine dans ces derniers jours. Notre Mouvement n’a aucune responsabilité sur le fait que le budget 2020-2022 n’ait pas encore été approuvé par le Conseil de la Vallée, en effet le Conseil Fédéral, réuni le 23 décembre dernier, a délibéré comme premier point inéluctable, l’approbation du document comptable.

Le Mouvement ne peut répondre des choix personnels des élus qui décident de prendre un chemin différent, sauf prendre des mesures disciplinaires conséquentes. Aucune « resa dei conti » n’a été mise en place, plus simplement des élus n’ont pas accepté la ligne, légitime et largement partagé à l’intérieur du Mouvement, d’évoquer les élections après l’approbation du budget, en se cachant derrière une prétendue inopportunité de la requête de démissions des élus que le Conseil Fédéral a délibéré.

Mais quel autre moyen peut-il avoir un mouvement pour évoquer légitimement les élections ? Toute autre motivation technique, ou d’ordre politique sur les postes budgétaires pour le vote manqué au budget est une moquerie pour les Valdôtains et pour la Vallée d’Aoste, d’autant plus de la part de qui a voté ce même budget en commission, seulement quelques heures avant notre Conseil Fédéral. C’est très facile de faire des proclames sur les ressources à ajouter sur une poste du budget ou une autre, plus difficile de dire où les enlever pour compenser.

On nous reproche aussi le fait d’avoir convoqué un Conseil Fédéral à la veille de la discussion du budget, une convocation qui a été faite suite aux faits graves de début semaine qui ont porté aux démissions, entre autres, du Président du Gouvernement et du chef de groupe de l’Union Valdôtaine. Sont-ils des faits qui ne méritent pas une discussion dans un mouvement? On respecte le choix de convoquer, ou pas, les organes de n’importe qui, on prétend le même traitement.

Entre autres, de cette réunion n’est sortie aucune ligne différente de la ligne que le Mouvement répète depuis des mois. L’Union Valdôtaine relance la nécessité de reporter le budget au Conseil de la Vallée dans le plus bref délai, tout en retenant difficile toute confrontation avec qui retient cette programmation financière un «bilancio di marchett », et en suite réaffirme la nécessité de redonner la voix aux électeurs.

Erik Lavevaz