La “rivoluzione del quarto d’ora” nel mercato dell’energia rischia di trasformarsi in un elettroshock per le famiglie italiane. Codici denuncia: più flessibilità per le società, più incertezza per chi paga le bollette.
Il Taser è una pistola elettrica in dotazione alle forze di Polizia, uno strumento non letale progettato per immobilizzare temporaneamente soggetti pericolosi attraverso impulsi elettrici. Serve a contenere, a fermare. Nel nuovo mercato dell’energia, però, il Taser sembra essere puntato contro i consumatori: ogni “scarica” colpisce il portafoglio.
Dal primo ottobre è infatti entrato in vigore il nuovo sistema Market Time Unit, che aggiorna il prezzo dell’energia ogni quindici minuti. Una riforma presentata come un passo verso la modernità e l’efficienza, ma che secondo l’associazione Codici rischia di trasformarsi in un elettroshock economico per milioni di famiglie.
Il principio è semplice: più domanda, più prezzo. Meno domanda, meno costo. Ma nella pratica significa una bolletta che potrà variare in modo imprevedibile, anche nello stesso giorno, con aumenti improvvisi e difficili da comprendere. Un mercato “in tempo reale” che premia chi dispone di strumenti di analisi e monitoraggio, e lascia indietro la maggior parte dei cittadini, già provati da rincari e burocrazia.
Codici denuncia una riforma che aumenta la confusione invece di ridurla: la flessibilità diventa instabilità, la concorrenza si trasforma in giungla, e il consumatore rimane senza difese.
Intanto il Consiglio dei Ministri ha approvato in via preliminare il decreto legislativo di attuazione della direttiva Market Design, che promette maggiore chiarezza nei contratti e nelle bollette, vietando modifiche unilaterali e introducendo la “Bolletta 2.0”. Ma la sensazione è che si tratti dell’ennesimo cerotto su un sistema che continua a generare incertezza.
In sintesi, mentre il Taser immobilizza i criminali, la “rivoluzione del quarto d’ora” rischia di immobilizzare i consumatori — svuotando il loro portafoglio, un impulso elettrico alla volta.
Taser contro consumatori
La « révolution du quart d’heure » sur le marché de l’énergie risque de se transformer en véritable choc électrique pour les familles italiennes. Codici dénonce : plus de flexibilité pour les entreprises, plus d’incertitude pour ceux qui paient les factures.
Le Taser est une arme électrique utilisée par la police, un outil non létal conçu pour immobiliser temporairement les personnes dangereuses grâce à des impulsions électriques. Il sert à contenir, à arrêter. Sur le marché de l’énergie, cependant, le Taser semble être dirigé contre les consommateurs : chaque « décharge » frappe leur portefeuille.
Depuis le 1er octobre, le nouveau système Market Time Unit est en vigueur, faisant varier le prix de l’énergie toutes les quinze minutes. Une réforme présentée comme un pas vers la modernité et l’efficacité, mais qui, selon l’association Codici, risque de se transformer en véritable choc électrique économique pour des millions de familles.
Le principe est simple : plus la demande est élevée, plus le prix augmente. Moins la demande est forte, moins le coût est élevé. Mais dans la pratique, cela signifie une facture pouvant varier de manière imprévisible, parfois plusieurs fois par jour, avec des hausses soudaines difficiles à anticiper. Un marché « en temps réel » qui favorise ceux qui disposent d’outils d’analyse, tout en laissant la majorité des citoyens démunis, déjà fragilisés par l’inflation et la bureaucratie.
Codici dénonce une réforme qui augmente la confusion plutôt que de la réduire : la flexibilité devient instabilité, la concurrence se transforme en jungle, et le consommateur reste sans protection.
Parallèlement, le Conseil des ministres a approuvé en première lecture le décret législatif de transposition de la directive Market Design, promettant plus de clarté dans les contrats et les factures, en interdisant les modifications unilatérales et en introduisant la « Facture 2.0 ». Mais on a le sentiment qu’il s’agit d’un simple pansement sur un système qui continue de générer de l’incertitude.
En résumé, alors que le Taser immobilise les criminels, la « révolution du quart d’heure » risque d’immobiliser les consommateurs — vidant leur portefeuille, impulsion électrique après impulsion électrique.




