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Chez Nous | 02 ottobre 2025, 08:00

Crimes et criminels

Crimini e criminali

Crimes et criminels

Se fosse confermato che l’Italia fornisce armi a Israele, saremmo di fronte a un atto gravissimo: la complicità diretta del nostro Paese in una catena di crimini contro civili innocenti. Non basterebbero giustificazioni geopolitiche o economiche: chi arma chi uccide bambini è criminale tanto quanto chi preme il grilletto.

In questi giorni sono trapelate le anticipazioni di un’inchiesta che, se confermate, farebbero rabbrividire: l’Italia fornirebbe armi a Israele. Non parliamo di un dettaglio tecnico, non parliamo di un accordo commerciale come tanti. Parliamo della possibilità che il nostro Paese stia consegnando strumenti di morte nelle mani di un governo che da mesi massacra civili, bombarda ospedali, lascia morire di fame e di sete un intero popolo.

Se fosse vero, saremmo complici. Non più osservatori, non più spettatori indignati: complici. E complici dei peggiori crimini, perché qui non si tratta di difesa o di equilibrio internazionale. Qui si tratta di sostenere chi, con lucida ostinazione, calpesta il diritto umanitario, abbatte ogni residuo di dignità umana e trasforma bambini e famiglie in bersagli da eliminare.

La sola idea è folle. Che un Paese come l’Italia, culla del diritto e della civiltà giuridica, possa mettere la propria industria bellica al servizio di Netanyahu è qualcosa che supera ogni limite morale e politico. Significa sporcare le nostre mani con il sangue degli innocenti. Significa trasformare i nostri governi e le nostre aziende in corresponsabili dei massacri quotidiani.

Qui non ci sono mezze misure. Non ci sono equilibri geopolitici da salvare o interessi economici da tutelare che possano giustificare la fornitura di armi a chi si macchia di crimini di guerra. Chi produce armi per Israele e chi ne autorizza l’invio diventa parte del crimine. Diventa criminale esso stesso.

E allora la domanda non è più solo politica. È morale, è umana. Chi ci governa ha un cuore? Ha ancora un senso di rispetto per la vita delle persone? O è disposto a sacrificare tutto – diritti, valori, dignità – sull’altare dell’opportunità e dei profitti?

La storia non perdona. Chi oggi sceglie di armare la mano degli assassini, domani non potrà nascondersi dietro le giustificazioni della realpolitik. Dovrà guardarsi allo specchio e ammettere di essere stato dalla parte sbagliata: quella dei crimini e dei criminali.

E, permettetemi, un’ultima nota amara: i nostri parlamentari valdostani, che avrebbero il dovere di portare la voce di una comunità piccola ma fiera, cosa fanno? Poco o nulla. Tacciono, balbettano, si trincerano dietro formule di comodo, come se la Valle d’Aosta non avesse diritto a dire con forza che non vuole essere complice di questa follia. Anche il loro silenzio pesa: perché quando non si alza la voce contro i crimini, si finisce per diventarne parte.

Cari parlamentari valdostani, è il momento di agire. Non di tacere. Non di piegarsi agli interessi dei potenti o del consenso facile. Pretendiamo da voi un atto di coraggio, una presa di posizione netta, non un silenzio complice. Fate sentire la nostra voce: la Valle d’Aosta non vuole essere complice dei crimini.

Crimini e criminali

Si cela se confirme, que l’Italie fournisse des armes à Israël, nous serions face à un acte gravissime : la complicité directe de notre pays dans une chaîne de crimes contre des civils innocents. Aucune justification géopolitique ou économique ne pourrait suffire : qui arme ceux qui tuent des enfants est criminel autant que celui qui appuie sur la gâchette.

Ces jours-ci, des fuites annoncent une enquête qui, si elles étaient confirmées, donneraient froid dans le dos : l’Italie fournirait des armes à Israël. Il ne s’agit pas d’un détail technique, ni d’un accord commercial comme tant d’autres. Il s’agit de la possibilité que notre pays remette des instruments de mort entre les mains d’un gouvernement qui massacre des civils depuis des mois, bombarde des hôpitaux et laisse mourir de faim et de soif tout un peuple.

Si c’était vrai, nous serions complices. Plus seulement observateurs, plus seulement spectateurs indignés : complices. Et complices des pires crimes, car ici il ne s’agit pas de défense ou d’équilibre international. Il s’agit de soutenir ceux qui, avec une obstination lucide, piétinent le droit humanitaire, anéantissent toute dignité humaine et transforment enfants et familles en cibles à éliminer.

L’idée seule est folle. Qu’un pays comme l’Italie, berceau du droit et de la civilisation juridique, mette son industrie militaire au service de Netanyahu dépasse toute limite morale et politique. Cela signifie salir nos mains avec le sang des innocents. Cela signifie transformer nos gouvernements et nos entreprises en coresponsables des massacres quotidiens.

Ici, il n’y a pas de demi-mesure. Il n’y a pas d’équilibres géopolitiques à sauver ni d’intérêts économiques à protéger qui puissent justifier la fourniture d’armes à ceux qui commettent des crimes de guerre. Ceux qui produisent des armes pour Israël et ceux qui autorisent leur envoi deviennent parties prenantes du crime. Ils deviennent criminels eux-mêmes.

Alors la question n’est plus seulement politique. Elle est morale, elle est humaine. Ceux qui nous gouvernent ont-ils un cœur ? Ont-ils encore un sens du respect de la vie humaine ? Ou sont-ils prêts à tout sacrifier – droits, valeurs, dignité – sur l’autel de l’opportunité et du profit ?

L’histoire ne pardonne pas. Ceux qui aujourd’hui choisissent d’armer la main des assassins ne pourront demain se cacher derrière les justifications de la realpolitik. Ils devront se regarder dans le miroir et admettre qu’ils ont été du mauvais côté : celui des crimes et des criminels.

Et, permettez-moi, une dernière remarque amère : nos parlementaires valdôtains, qui devraient porter la voix d’une communauté petite mais fière, que font-ils ? Peu ou rien. Ils se taisent, bafouillent, se retranchent derrière des formules toutes faites, comme si la Vallée d’Aoste n’avait pas le droit de dire avec force qu’elle ne veut pas être complice de cette folie. Leur silence pèse aussi : quand on ne s’élève pas contre les crimes, on finit par en devenir complice.

Chers parlementaires valdôtains, il est temps d’agir. Pas de se taire. Pas de se plier aux intérêts des puissants ou au consensus facile. Nous exigeons de vous un acte de courage, une prise de position nette, pas un silence complice. Faites entendre notre voix : la Vallée d’Aoste ne veut pas être complice des crimes.

piero.minuzzo@gmail.com

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