Rotte e dazi
Il governo italiano, sotto la guida di Giorgia Meloni e con la costante presenza di Matteo Salvini, sembra oggi navigare a vista in un mare tempestoso di scelte discutibili. L’ultimo esempio, che merita attenzione, riguarda la posizione di Salvini sui dazi imposti da Donald Trump. Il leader della Lega, nel difendere questa politica protezionista, ha affermato che i dazi "farebbero bene all’imprenditoria italiana", sostenendo che una protezione dei settori strategici potrebbe risollevare l'economia nazionale. Ma è davvero così? O è l’ennesima illusione politica che rischia di danneggiare ulteriormente le imprese italiane?
I dazi, soprattutto quelli imposti unilateralmente da Stati Uniti o da altre potenze economiche, non sono la panacea per i problemi dell’Italia. In un mondo globalizzato, le politiche protezionistiche rischiano di danneggiare più di quanto possano fare bene. L'idea che il governo italiano possa trarre giovamento dai dazi di Trump è pericolosa, soprattutto quando si considera che l’Italia, come membro dell'Unione Europea, ha da tempo preso una strada di apertura commerciale, sostenendo il libero mercato. Se davvero vogliamo sostenere l'imprenditoria italiana, dovremmo puntare su innovazione, qualità, ricerca e competizione, non su misure che, se non bilanciate, finiscono per isolare e rendere più costosi i nostri prodotti sui mercati internazionali.
Questa è solo l'ultima di una lunga serie di scelte sbagliate da parte di un governo che sembra più impegnato a difendere gli interessi di pochi che a lavorare per il bene dell’Italia intera. La Lega e Fratelli d’Italia sembrano più concentrati a raccogliere consensi attraverso politiche che accontentano il loro elettorato più intransigente, piuttosto che a cercare soluzioni concrete per l’economia del paese. Si parla tanto di "sovranismo economico", ma mai delle conseguenze concrete di politiche che rischiano di compromettere il nostro ruolo nel contesto europeo e mondiale.
A dirla tutta, però, non è solo la destra ad avere delle colpe. Se il governo sembra incapace di trovare una strategia utile per il paese, lo stesso si può dire della sinistra, che continua a dividersi su questioni ideologiche e a cercare pretesti per litigare, piuttosto che unire le forze per contrastare un esecutivo che si sta rivelando, giorno dopo giorno, sempre più pericoloso per la stabilità del paese. La sinistra, purtroppo, sta perdendo un’occasione storica. Invece di concentrarsi sullo sviluppo di un programma alternativo, coerente e credibile, sembra più interessata a sollevare polemiche interne e a evidenziare le proprie fratture. Non si può vincere una battaglia politica se ci si ostina a cercare motivi di divisione.
Il centrosinistra, in particolare, non può permettersi di restare immobile mentre Salvini, Meloni e soci continuano a prendere decisioni senza consultarsi nemmeno con i propri alleati europei. La vera sfida per l'opposizione è quella di lavorare per unire le forze, piuttosto che moltiplicare le divisioni. Non è sufficiente criticare, bisogna costruire una proposta politica alternativa, che possa parlare a tutti i cittadini, non solo a una parte di essi.
L’unità non può essere solo un obiettivo retorico, ma una necessità pragmatica per mandare finalmente a casa un governo che, con il suo atteggiamento autoritario e con le sue politiche miopi, rischia di allontanare ulteriormente l’Italia da un futuro prospero e in sintonia con le sfide globali.
Siamo di fronte a un momento storico in cui la politica italiana ha bisogno di stabilità, di visione e di concretezza. Il governo di centrodestra sta dando prova di un’impreparazione pericolosa, ma le opposizioni, incapaci di trovare un terreno comune, non sembrano essere all’altezza della situazione. Se davvero vogliono una svolta, devono smetterla di cercare il pretesto per dividersi e iniziare a lavorare per un’alternativa credibile. Il paese non ha bisogno di polemiche, ma di risposte concrete.
Les valdôtains doivent méditer sur le comportement du gouvernement central
Rotte e dazi
Le gouvernement italien, dirigé par Giorgia Meloni et avec la présence constante de Matteo Salvini, semble aujourd’hui naviguer à vue dans une mer agitée de choix discutables. Le dernier exemple, qui mérite attention, concerne la position de Salvini sur les droits de douane imposés par Donald Trump. Le leader de la Ligue, en défendant cette politique protectionniste, a affirmé que les droits de douane "feraient du bien à l’entrepreneuriat italien", soutenant qu'une protection des secteurs stratégiques pourrait redresser l'économie nationale. Mais est-ce vraiment le cas ? Ou s'agit-il encore d'une illusion politique qui risque d'endommager davantage les entreprises italiennes ?
Les droits de douane, en particulier ceux imposés unilatéralement par les États-Unis ou d’autres puissances économiques, ne sont pas la panacée aux problèmes de l’Italie. Dans un monde globalisé, les politiques protectionnistes risquent de nuire plus qu’elles ne peuvent apporter de bien. L’idée que le gouvernement italien puisse tirer profit des droits de douane de Trump est dangereuse, surtout lorsqu'on considère que l’Italie, en tant que membre de l’Union européenne, a depuis longtemps adopté une voie d’ouverture commerciale, soutenant le libre-échange. Si nous voulons réellement soutenir l’entrepreneuriat italien, nous devrions nous concentrer sur l'innovation, la qualité, la recherche et la compétitivité, et non sur des mesures qui, si elles ne sont pas équilibrées, finissent par isoler et rendre nos produits plus chers sur les marchés internationaux.
Ce n’est là que le dernier exemple d’une longue série de mauvaises décisions prises par un gouvernement qui semble plus préoccupé à défendre les intérêts de quelques-uns que de travailler pour le bien de l'Italie entière. La Ligue et Frères d'Italie semblent plus concentrés sur l’acquisition de soutiens par des politiques qui contentent leur électorat le plus intransigeant, plutôt que de chercher des solutions concrètes pour l’économie du pays. On parle beaucoup de "souverainisme économique", mais jamais des conséquences concrètes de politiques qui risquent de compromettre notre rôle dans le contexte européen et mondial.
Mais, pour tout dire, ce n’est pas seulement la droite qui porte des responsabilités. Si le gouvernement semble incapable de trouver une stratégie utile pour le pays, il en va de même pour la gauche, qui continue de se diviser sur des questions idéologiques et de chercher des prétextes pour se disputer, plutôt que d'unir ses forces pour contrer un exécutif qui se révèle, jour après jour, de plus en plus dangereux pour la stabilité du pays. La gauche, malheureusement, perd une occasion historique. Au lieu de se concentrer sur l’élaboration d’un programme alternatif, cohérent et crédible, elle semble plus intéressée à soulever des polémiques internes et à mettre en évidence ses propres fractures. On ne peut pas gagner une bataille politique si l’on s’obstine à chercher des raisons de division.
Le centre-gauche, en particulier, ne peut se permettre de rester immobile alors que Salvini, Meloni et leurs alliés continuent de prendre des décisions sans même consulter leurs alliés européens. Le véritable défi pour l’opposition est de travailler à unir ses forces, plutôt que de multiplier les divisions. Il ne suffit pas de critiquer, il faut construire une proposition politique alternative, qui puisse parler à tous les citoyens, et non seulement à une partie d’entre eux.
L’unité ne peut être qu’un objectif rhétorique, mais une nécessité pragmatique pour renvoyer enfin chez eux un gouvernement qui, par son attitude autoritaire et ses politiques à courte vue, risque d’éloigner encore davantage l’Italie d’un avenir prospère et en harmonie avec les défis mondiaux.
Nous sommes face à un moment historique où la politique italienne a besoin de stabilité, de vision et de concret. Le gouvernement de droite donne la preuve d'une impréparation dangereuse, mais les oppositions, incapables de trouver un terrain commun, ne semblent pas à la hauteur de la situation. Si elles veulent vraiment un changement, elles doivent cesser de chercher des prétextes pour se diviser et commencer à travailler sur une alternative crédible. Le pays n’a pas besoin de polémiques, mais de réponses concrètes.
Les valdôtains doivent méditer sur le comportement du gouvernement central